Yanick Lahens : pour nous souvenir de nos « failles »

« Le 12 janvier 2010 à 16h 53 minutes dans un crépuscule qui cherchait déjà ses couleurs de fin et de commencement, Port-au-Prince a été chevauchée moins de quarante secondes par un de ces dieux dont on dit qu’ils repaissent de chair et de sang », a écrit Yanick Lahens, à la 12e page de son récit intitulé « Failles » publié aux Éditions Sabine Wespieser en 2010, dans lequel elle mélange réflexions et témoignages des jours qui ont suivi cette tragédie que la génération n’est pas prête d’oublier.

Michelet Joseph
micheletjoseph93m.j@gmail.com
Par Michelet Joseph micheletjoseph93m.j@gmail.com
12 janv. 2018 | Lecture : 3 min.

« Le 12 janvier 2010 à 16h 53 minutes dans un crépuscule qui cherchait déjà ses couleurs de fin et de commencement, Port-au-Prince a été chevauchée moins de quarante secondes par un de ces dieux dont on dit qu’ils repaissent de chair et de sang », a écrit Yanick Lahens, à la 12e page de son récit intitulé « Failles » publié aux Éditions Sabine Wespieser en 2010, dans lequel elle mélange réflexions et témoignages des jours qui ont suivi cette tragédie que la génération n’est pas prête d’oublier.

Depuis, le début du mois de janvier devi

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