Le pouvoir judiciaire forcé de sortir la tête de l’eau

Trop longtemps considéré comme un pouvoir de seconde zone, la justice haïtienne sort la tête de l’eau suite aux graves accusations du président Jovenel Moïse contre le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ).

Jean Pharès Jérôme
Par Jean Pharès Jérôme
18 déc. 2017 | Lecture : 3 min.

Trop longtemps considéré comme un pouvoir de seconde zone, la justice haïtienne sort la tête de l’eau suite aux graves accusations du président Jovenel Moïse contre le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). Le chef de l’Etat dit avoir été contraint de nommer plus de 50 juges corrompus. Pourtant, en conférence de presse vendredi dernier, des membres du CSPJ ont expliqué avoir soumis au président Moïse une liste de 75 magistrats et le mandat de 50 d’entre eux a été renouvelé. Pour se défendre face aux accusations du chef de l’Etat, le

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