Dès la lecture du titre de cet ouvrage, une tournure humoristique s’impose dans le choix de ce jeu de mots pour donner voix, tout au long du livre, aux structures qui rassemblent les opprimés dans l’intérêt d’une élite insatiable. La déformation de l’expression biblique « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » interpelle du doigt le monde politique et les grands courants qui ont bousculé la mentalité des hommes. Le chantier de la démocratie, pivot autour duquel tourne l’ensemble du constat de Frédéric Boisrond, «présente sans merci