« Je me retrouve, déclare ce mercredi Marie-Alice Théard, la maîtresse des lieux, dans le même état d’esprit qu’il y a 35 ans ». En effet, quand elle a avoué à ses proches qu’elle voulait ouvrir une galérie d’art dans un pays où le pape Jean-Paul II dira peu de temps après : « Il faut que quelque chose change », on ne voulait pas la prendre au sérieux. On lui disait que ce n’était pas le bon moment, que c’était un investissement trop risqué. Que cela n’aboutirait à rien puisqu’à l’époque elle ne représentait que trois artistes avec lesquel