De Georges Anglade à Etzer Emile, Haïti a-t-elle choisi de devenir et de rester un pays pauvre ?

Le géographe Georges Anglade a écrit dans « Eloge de la pauvreté » (Ochan pou malere), son discours de réception du Prix international 1983 pour la catégorie ''Atlas et cartes'' : « Je n'ai trouvé digne d'éloge que la pauvreté ; pas la misère repoussante et abjecte, inacceptable dans sa négation de la dignité humaine, mais la pauvreté, celle-là même dont l'omniprésence semble être la manière la plus sûre de se cacher.

Frantz Duval
Par Frantz Duval
08 nov. 2017 | Lecture : 3 min.

Le géographe Georges Anglade a écrit dans « Eloge de la pauvreté » (Ochan pou malere), son discours de réception du Prix international 1983 pour la catégorie ''Atlas et cartes'' : « Je n'ai trouvé digne d'éloge que la pauvreté ; pas la misère repoussante et abjecte, inacceptable dans sa négation de la dignité humaine, mais la pauvreté, celle-là même dont l'omniprésence semble être la manière la plus sûre de se cacher. Avec acharnement, on a voulu la transformer sans jamais questionner ce qu'elle pouvait receler de savoir-faire dans la survie

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.