Les non-dits de la question du salaire minimum : carte blanche à l’émigration irrégulière ?

(Première partie)Alfred PIERRE Peu après l’augmentation des prix de l’essence à la pompe par le gouvernement Moïse-Lafontant en mai 2017, la question du salaire minium a resurgi et a suscité de vifs débats opposant patrons et ouvriers de la sous-traitance.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
24 août 2017 | Lecture : 11 min.

(Première partie)

Alfred PIERRE

Peu après l’augmentation des prix de l’essence à la pompe par le gouvernement Moïse-Lafontant en mai 2017, la question du salaire minium a resurgi et a suscité de vifs débats opposant patrons et ouvriers de la sous-traitance. Ces ouvriers qui gagnaient jusque-là 300 gourdes ($4,61 US) pour une journée de travail de huit heures ont réagi avec colère et indignation par des manifestations de rue. Ils ont réclamé 800 gourdes de salaire, soit l’équivalent de $12,30$US.Ces mobilisation sont été d’une te

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