Roman/ Makenzy Orcel

L’Ombre animale, une déstructuration du réel

« Un bon livre doit être la hache qui brise la mer gelée en soi », disait Frantz Kafka. Paru sous les presses des éditions Zulma, L’ombre animale, de Makenzy Orcel, l’un des invités d’honneur à la 23e édition de Livres en folie cette année, semble s’inscrire dans la perspective de l’auteur du Procès.

Joe Antoine Jean-Baptiste
Par Joe Antoine Jean-Baptiste
16 mai 2017 | Lecture : 3 min.
Makenzy Orcel a publié, chez Zulma, en 2016, l’Ombre animale, son dernier titre en date. Ce roman de 335 pages se présente, avant tout, comme un procès. Une forme de plaidoyer. Le discours d’un mort sur la mort. De l’autre. De l’humain. De l’individu. Et du désir de vivre. Vivre dans un village où l’existence en elle-même est loin d’en être une. C’est un hymne à la vérité siégeant à l’origine du chaos où l’auteur tente, malgré lui, de désacraliser un imaginaire figé où les faits bousculent le réel immédiat. Le tout, dans une démarche de pèlerin
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