Il est pénible de voir partir des êtres qui nous sont chers. L’âme en éprouve le même frisson que la chair au contact de l’acier qui la mutile. Mais pour le chrétien, il n’est point de vie qui ne contienne dans son imperfection le germe de sa mort. Aussi s’en console-t-il en se rappelant que la camarde ne respecte rien et n’a pitié de personne.
Au seuil de cette année, que de choses et d’êtres humains nous voyons mourir autour de nous ; c’est un projet longtemps caressé et qui s’en est allé comme tant d’autres, c’est une rose qui s’effeuille