Rien n\'a changé dans le paysage socio-économique du pays, à en observer les différents indicateurs depuis les premiers jours de cette année 2004. Le climat de crise et d\'insécurité permanentes installé dans le pays depuis le déclenchement de la campagne anti-lavalas au cours de l\'année 2003 et les échauffourées politiques qui ont conduit au départ de Jean-Bertrand Aristide du pouvoir en février dernier, n\'ont pas été propices à l\'investissement ni à la production nationale, voire à la croissance.
Beaucoup d\'entreprises (formelles e