A la rue Pavée, des gens circulent, les trottoirs sont littéralement occupés par des marchands de produits de toutes sortes. Ce qui manque en réalité, ce sont les acheteurs. Le visage crispé des étalagistes en dit long. On avance, on entend de la musique, rien que de la musique qui devient de plus en plus forte. A quelque pas, un beau magasin décoré, plein de porcelaines, d\'horloges lumineux et de cadeaux qui font rêver. C\'est la Maison des cadeaux. Derrière un comptoir à l\'intérieur, un homme grand de taille, c\'est M. Hermann Peters, prop