On en est là...

Ce texte , plus qu'un bilan de la première année de la présidence de Joseph Michel Martelly qui avait juré de changer le système, se propose d'indiquer que notre société traverse, parmi d'autres, une crise mortifère de la pensée et surtout de déconstruire cette vision du monde social qu'ont les intellectuels et les politiques à la mode qui repose sur une disqualification des masses populaires, vouées à la marginalisation historique.

Au regard de ce qui se passe actuellement dans le pays, il y a nécessairement mais sérieusement lieu de réfléchir profondément sur la société aïtienne qui a atteint un état de dégénérescence et d'anomie tel qu'on devrait parler - si on veut parler juste - d'un état de « dissociété». Le pays connait depuis près de trois décennies une crise totale, globale à la fois sociale, politique, économique, &eacu

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